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La Maison Desplanches

En 2023, la septième génération de la famille Desplanches/Hotrique fonde un concept novateur de « Torréfacteur-Chocolatier » à Genève pour célébrer les 180 ans de la dynastie familiale et poursuivre l’histoire initiée en 1843 par leur ancêtre Procope Hotrique.

Procope Joseph Hotrique et son épouse Sophie étaient connus en tant que marchands boulangers dans la ville de Lambersart, située dans le département du Nord. Le couple a eu cinq enfants, dont Théophile Joseph en 1843 et Jean Baptiste Séraphin en 1845, à une époque où le roi Louis-Philippe Ier régnait et où l’industrialisation émergeait avec l’utilisation de machines à vapeur et les changements sociaux.

Le coup d’État de Louis Napoléon Bonaparte en 1852 a instauré une politique de modernisation intense et d’expansion coloniale, qui a pris fin en 1871. Les deux frères ont travaillé dans la boulangerie et ont succédé à leur père. Ils se sont mariés avec deux jeunes filles de la région et ont eu de nombreux enfants, dont Alexis Théophile Joseph Hotrique, fils de Théophile Joseph Hotrique, né en 1885, et Marie Sophie Hotrique, fille de Jean Baptise Séraphin Hotrique, née en 1886.

La France de cette époque a connu une période propice à l’innovation. L’inauguration de la tour Eiffel en 1886 et l’exposition universelle de Paris en 1890 ont attiré plus de 50 millions de visiteurs, présentant des avancées technologiques telles que l’électricité, les premières voitures et le cinématographe. Dans le domaine de la boulangerie, les techniques ont évolué avec l’introduction de la levure et l’utilisation du four à gaz. La mécanisation a facilité le travail des artisans. La boulangerie familiale a été reprise par Alexis et Marie, qui ont eu trois enfants : Paul en 1910, Marguerite en 1912 et Léon en 1913.

Le 3 août 1914, la France a été plongée dans la guerre. Alexis a été appelé sous les drapeaux et est tombé au combat le 1er septembre 1914. À la fin de la guerre, le magasin a été renommé « Veuve Hotrique » en hommage à son défunt mari, permettant à sa veuve de continuer l’activité commerciale. Elle s’est engagée dans le développement de l’entreprise et a utilisé une carriole pour effectuer les livraisons dans toute la ville.

Dès 1925, Paul et Léon ont commencé leur apprentissage. Marguerite s’est occupée du magasin avec Marie, et celui-ci s’est agrandi pour offrir une plus grande variété de pains, de viennoiseries et même de pâtisseries fines.

En 1939, Paul et Léon ont été faits prisonniers, mais malgré les restrictions et les bombardements, Marie-Sophie et Marguerite ont continué à faire fonctionner la boulangerie. Après la guerre, la vie a progressivement repris son cours normal.

C’est Léon et son épouse qui ont repris la boulangerie, tandis que Paul a travaillé dans les Palaces. En 1959, alors que la France entrait dans ce que les économistes appellent aujourd’hui les « Trente Glorieuses », Léon a décidé de moderniser le fournil.

Nelly, la fille de Paul, a quitté Lambersart pour venir travailler à Genève. Elle a épousé Marc-Louis Desplanches et s’est définitivement installée à Genève. En 1978, Léon a transmis la boulangerie de Lambersart à sa fille Thérèse et à son mari Guy. En 1980, Gilles, fils de Marc et Nelly, a entamé son apprentissage en tant que pâtissier et confiseur, un métier qu’il a choisi avec passion et conviction. Il a mis tout son cœur et son énergie dans son travail, ce qui lui a valu d’obtenir une Maîtrise Fédérale. En 1987, il s’est lancé dans l’aventure entrepreneuriale à Genève.

En 2014, Anaïs, la fille de Gilles, a rejoint l’entreprise familiale, devenant ainsi la septième génération à perpétuer l’héritage familial dans les métiers de la gastronomie.

1843
Les débuts de la boulangerie - Théophile Joseph Hotrique

L’histoire de la Maison Desplanches commence il y a bien longtemps, en 1843, dans le Nord de la France, avec la naissance de Théophile Joseph Hotrique.

Il fait un apprentissage de garçon boulanger avant de passer maître boulanger. Devenu propriétaire de son affaire, Théophile propose des pains avec des farines de proximité. Si l’assortiment est limité, la qualité est reconnue.

Il transmet l'affaire à son fils et sa belle-fille Sophie — le couple aura un fils en 1885 : Alexis Théophile Hotrique.

1910
La descendance reprend le flambeau avec Alexis Hotrique

Alexis apprend la boulangerie avec son père et parfait ses connaissances en pratiquant la pâtisserie. Le commerce prend de l’importance et Alexis et son épouse livrent les restaurants et les épiceries à cheval.

En 1910, naît le premier fils d’Alexis, Paul et plus tard Léon, la guerre fait rage et Alexis, comme tous les hommes de cette époque, est appelé au front. Les femmes prennent le relais et Marie-Sophie remplace son mari au fournil.

1914
Marie-Sophie Hotrique, la veuve qui perpétue le savoir-faire

Âgée de 27 ans, elle apprend la disparition d’Alexis dans la bataille de la Marne. Femme de caractère, elle continue l’exploitation et développe l’affaire, le cheval laisse la place à la camionnette de livraison.

L’entre-deux-guerres rend le commerce prospère et la boulangerie régale la région.

Les deux fils suivront les traces de leurs parents et Paul deviendra pâtissier — Léon boulanger. Survient la deuxième guerre mondiale, les frères Hotrique partent au front. Les deux traverseront la Guerre.

1975
Léon & Paul Hotrique

Au retour, Léon reprend le commerce familial. Paul, quant-à-lui, approfondira son métier avec un Suisse qui l’initie au métier de confiseur, il travaille dans les grands palaces et les plus grandes maisons du Nord de la France.

Paul a trois filles, il leur transmet une partie de l’amour qu’il porte à son métier, la cadette Nelly née en 1937 quitte le Nord de la France pour s’installer en Suisse à Genève où elle épousera Marc-Louis Desplanches. Ils auront 3 enfants, Gilles, Marc-François et Alexia.

1987
Gilles Desplanches en Suisse

Comme ces ancêtres, Gilles fait son apprentissage; passionné par ce métier il part étudier à Lucerne et à Paris chez Le Nôtre. En 1987, il se met lui aussi à son compte et obtient son diplôme de Maître Pâtissier Confiseur.

Le commerce s’agrandit, les succursales s’ouvrent. Implantée au cœur de la cité, la société Gilles Desplanches devient une adresse incontournable où l’innovation est toujours au rendez-vous. Le cœur de métier reste les spécialités sucrées, salées et le chocolat. Gilles Desplanches et son équipe développent des concepts contemporains qui se déclinent sur des modèles urbains et nomades.

Les déclinaisons sont adaptées au lieu de transport (gares et aéroport), en passant par de l’alimentation bio, et plus dernièrement par un concept axé Coffee Shop.

Gilles Desplanches aura avec Patricia 2 enfants, Anaïs et Jérémy. En 2017, Anaïs - l’ainée, née en 1992, rejoint la société et prend la direction de l’administration.

2012
25 ans de la Maison
Le record du plus grand mille-feuille du monde au profit du Réseau Cancer du Sein/Association Savoir Patient (ASAP) Plus d'une centaine de personnes — 25 pâtissiers aidés par des volontaires, se sont réunis à Palexpo à Genève le 11 novembre 2012 pour marquer les 25 de la Maison Desplanches et construire le plus grand mille-feuille possible et bien sûr — battre le record du monde.

La longueur totale du mille-feuille construit en 3h30 était de 1221,67 mètres, environ 200 mètres de plus que le record précédent. Cet exploit a été homologuée sur place par une juge du livre "Guinness des records".

Les 100'000 francs de recettes de la vente des quelques 30'000 parts du millefeuille ont été intégralement versée au Réseau Cancer du Sein/Association Savoir Patient (ASAP).

2015
Un deuxième record — au profit du Groupe sida Genève

Le 29 novembre 2015 plus de 125 bénévoles se sont réunis à la gare Cornavin de Genève pour créer la plus grande mosaïque d'éclairs du monde au profit du Groupe sida Genève.

La mosaïque était une collaboration entre la Maison Desplanches et Zep (Philippe Chappuis) — le créateur de Titeuf. En total constituée de plus de 23'700 pièces et elle faisait plus de 80 m², et à été homologué pour le "Guinness des records".

Un total 78'700 francs de recettes de la vente des éclairs ont été versé à la charité.